Du 30 octobre au 10 novembre, Pink Screens – Brussels Queer Film Festival revient pour sa 24e édition avec plus d'une centaine de films, documentaires et courts-métrages venus des quatre coins du monde. Si l'essentiel de la programmation se déploie à Bruxelles, le festival ne s'arrête pas aux frontières de la capitale et propose quelques escales stratégiques en Wallonie et en Flandre. À Mons, c'est le Plaza qui accueille une projection dans le cadre du festival : « PonyBoi », projeté mardi prochain.
Créé il y a 24 ans, Pink Screens s'impose comme une vitrine essentielle des représentations LGBTQIA+ au cinéma. Des récits intimes aux grandes fresques sociales, en passant par des expérimentations formelles audacieuses, le festival défend une diversité de regards et d'esthétiques qui bousculent les codes du septième art. Loin de se cantonner à un public niche, Pink Screens s'adresse à toute personne curieuse de découvrir des histoires qui explorent l'identité, le désir, la résilience et les luttes sociales sous des angles souvent invisibilisés par le cinéma mainstream.
« PonyBoi », qui fait escale au Plaza de Mons, s'inscrit pleinement dans cette démarche. Le film raconte l'histoire d'un personnage en quête d'identité, naviguant entre les codes de genre et les attentes sociales. Une œuvre qui mêle sensibilité et urgence, portée par une réalisation qui refuse les clichés pour plonger au cœur d'une expérience humaine singulière. C'est le genre de proposition que Pink Screens défend depuis ses débuts : des films qui donnent la parole à des vies et des parcours trop rarement représentés à l'écran.
À Bruxelles, les projections se déploient dans quatre cinémas emblématiques : le Nova, bastion du cinéma indépendant et expérimental, l'Aventure et son atmosphère feutrée, les Galeries au cœur de la ville, et le Palace, véritable institution bruxelloise. Ces deux derniers lieux accueillent également des expositions qui prolongent l'expérience cinématographique et créent des dialogues entre l'image animée et les arts visuels. Une manière d'ancrer le festival dans une démarche pluridisciplinaire où le cinéma devient prétexte à une réflexion plus large sur les représentations et les corps.
En dehors de Bruxelles, Pink Screens essaime avec quelques projections ciblées : le Sphinx à Gand, le Plaza à Mons et le Sauvenière à Liège. Une démarche de décentralisation qui permet à un public plus large de découvrir des œuvres souvent absentes des circuits de distribution classiques. À Mons, cette projection unique de « PonyBoi » au Plaza devient une occasion rare de capter l'esprit du festival sans devoir faire le trajet jusqu'à la capitale. Une fenêtre ouverte sur un cinéma qui ose, qui questionne et qui célèbre la pluralité des identités.
Au-delà des projections, Pink Screens cultive une dimension conviviale et engagée. Le festival est aussi un espace de rencontres, de débats et de célébration collective. Chaque édition est l'occasion de tisser des liens entre cinéastes, spectateurs et militants, dans un esprit d'ouverture et de bienveillance. Les soirées de clôture et les événements spéciaux rythment le festival à Bruxelles, transformant les salles obscures en lieux de vie où le cinéma devient un catalyseur de discussions et d'émotions partagées.
Pour ceux qui hésiteraient encore, rappelons que Pink Screens a toujours su dénicher des pépites qui marquent durablement. Des premiers films révélations aux œuvres de réalisateurs confirmés, le festival offre un panorama du cinéma queer contemporain dans toute sa richesse. Que l'on soit amateur de drames intimistes, de comédies pétillantes, de documentaires engagés ou de fictions expérimentales, la programmation fourmille de propositions capables de surprendre et d'émouvoir.
Le programme complet, les horaires des séances et les informations pratiques sont disponibles sur pinkscreens.org. Une édition à ne pas manquer, et une occasion unique de découvrir « PonyBoi » au Plaza de Mons mardi prochain 🎬
La projection au Plaza à Mons : https://plaza-mons.be/film/ponyboi-cine-genre-s/2025-11-04