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TAMAT propose un panorama dense, cohérent et profondément ancré dans ce qui fait l’ADN du lieu : la transmission des savoir-faire textiles, la recherche et la création comme processus, et la mémoire comme matière vivante.

Il y a des événements qui passent, et puis il y a ceux qu’on garde en tête comme un vrai moment de vie. Cette édition du Mini Mondial de l’Impro fait clairement partie de la seconde catégorie. Je viens tout juste d’en sortir, et j’avais besoin de partager ça, parce que oui… on a vécu quelque chose de grand.
Et en plus, la Belgique gagne. Ce n’est pas rien.

À Mons, certains événements misent sur la grandeur et la mise en scène. D’autres préfèrent la proximité, le plaisir du moment partagé et la découverte sans filtre. Le Festival Courtes Formes appartient clairement à cette seconde catégorie. Durant six jours, du mardi 18 au dimanche 23, L’Écho des Murs ouvre ses portes à une série de petites formes théâtrales, musicales et performatives. Trois spectacles de trente minutes par jour, des pauses au bar pour respirer, discuter, refaire le monde, et une atmosphère qui rappelle pourquoi on aime tant voir des artistes jouer tout près de nous. L’entrée est entièrement gratuite. La participation au chapeau permet simplement de soutenir celles et ceux qui se présentent sur scène.

Ce week-end des 15 et 16 novembre, le Centre du Théâtre Action organise « Enragez-vous ! », son festival d’automne qui donne la parole à celles et ceux qui ont des choses à dire. Au programme : spectacles engagés, thématiques brûlantes et débats nécessaires. Le théâtre action reprend ses droits : celui de bousculer, de questionner et de créer du collectif.

À Dour, on connaît bien les grands rassemblements autour de la musique. Mais le premier week-end de novembre, c’est un autre type de scène qui s’installe au Centre Athéna : celle des mots, des auteurs et des lecteurs.
Pour sa 7ᵉ édition, le salon du livre « Dour Se Livre » revient avec une ambition simple mais essentielle : remettre la lecture au cœur de la vie culturelle locale, et rappeler qu’à Dour aussi, on écrit, on publie, on lit, et surtout, on partage.

Il y a des films qui demandent des années de préparation, et d’autres qui naissent d’un élan brut, presque instinctif. Canard, le premier court-métrage de Michel Duprez, appartient clairement à la seconde catégorie. Écrit en juillet, tourné en août, projeté en septembre, ce film sub-réaliste est le fruit d’une impulsion créative rare, menée tambour battant par une équipe entièrement issue de la région de Mons. Et à peine sorti du nid, le petit canard a déjà pris la direction des États-Unis, où il s’est distingué aux Los Angeles Film Awards.