Des tonnelles aux couleurs de dunes

sur fond de signalétique fluorescente, le début de l'été commence par deux semaines dédiées à ce qui nous lie et nous relie à travers nos expériences communes et partagées. Car après tout, qu'est-ce qui nous unit mieux que la capacité à danser sur la même musique, peu importe notre genre, notre profession ou ce à quoi notre enveloppe corporelle ressemble ?

En ce début de festival, une multitude d'acteurs s'activent, déclenchant un éventail de réactions qui fait vibrer nos âmes. L'ouverture s'est faite en musique, portée par les sonorités électro d'Ambassadeur Savon et chaleureusement accueillie par la sympathie du staff de MARS au jardin du Mayeur. Le festival s'ouvre ici et là-bas et se remplit d'activités jusqu'au 12 juillet, nous servant cocktails, musique et autres amuse-bouches dans une atmosphère où les différences s'estompent au profit de la convivialité caniculaire.

Le spectacle d'ouverture avec le Collectif Ouinch Ouinch sur la grand-place nous a bousculés avec un DJ set qui, en guise d'introduction, a eu la délicatesse de nous faire redécouvrir « Les loups » de Camille. Pour ceux qui auraient oublié cette chanteuse, c'est celle-là même qui nous avait proposé de « prendre notre douleur » quelques années en arrière. Elle laisse place à un dancefloor pour danseurs hyperactifs et pop, nous permettant d’enlever nos derniers préjugés. Après un discours plus qu'émouvant et tout aussi important que courageux d'avoir été clamé, les plus décomplexés d'entre nous ont pu partager la piste de danse dans la joie en s'émancipant du corps et de l'esprit. Car finalement, sur une piste de danse, peu importe si votre portefeuille est plein ou vide, si votre accent chante du Nord ou du Sud, nous sommes tous égaux face au rythme qui nous échappe !

Toutes ces basses et ultrasons nous ont menés jusqu'au mardi soir avec Tancarville du collectif « Le G.Bistaki », où un renversement des rituels a eu lieu. Les fantômes tentaient de sécher leur linge sous cette chaleur caniculaire, quant aux comédiens, ils se démenaient sans même dire un mot, partageant des sous-tasses sous le couvert d'un flot de lassitude avec comme arrière-plan du linge immaculé et sans pinces se retrouvant à se balader grâce à des méninges sportives, nous laissant transparaître par piqûres de rappel certaines vérités cachées, à moitié écloses, d'une réalité évanescente en double lecture, le tout sur un humour salvateur.

Le Festival au Carré nous offre ainsi bien plus qu'un divertissement, il nous tend un miroir malicieux où nos préjugés se dissolvent dans l'éclat de rire général, nous rappelant qu'au final, nous sommes tous un peu ridicules, inappropriés à bien des égards et que c'est justement ce qui nous rend attachants. 

Alors n'hésitez pas à vous joindre aux nombreux événements encore à venir, une petite sélection, juste ici :

Jeudi 3 juillet : Sacha Ferra à 19h ( Jardin du Mayeur )
https://surmars.be/agenda/2025-07/rendez-vous/sacha-ferra-plat-pays#tickets

Vendredi 4 juillet : Le Gros Mythe à 19h ( Cour du 106 )
https://surmars.be/agenda/2025-07/theatre/le-gros-mythe-premiere-mouture
mais aussi … 
https://surmars.be/agenda/2025-07/musique/wazofou-after-jam-en-folie

Samedi 5 juillet : Le Petit Cirque à 21h ( Théâtre le Manège )
https://surmars.be/agenda/2025-07/danse/pomme-yoann-et-marie-bourgeois

Mardi 8 juillet : Faada Freddy   ( Théâtre du Manège ). https://surmars.be/agenda/2025-07/musique/faada-freddy

Publié le 2 Juillet 2025 par

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