Antoine Hénaut vient de dévoiler le clip de « Mort de honte », premier extrait de son cinquième album « Poltergeist » qui sortira en novembre prochain. Un morceau qui pose d'emblée le ton du disque : absurde, émouvant, et profondément humain dans sa façon d'aborder ce que tout le monde préfère éviter.

Le clip, disponible sur YouTube, illustre parfaitement l'univers d'Antoine Hénaut : entre humour décalé et vulnérabilité assumée. 

« Je vous rassure, aucun slip ni chaussette à pois n'a été maltraité pendant le tournage. Uniquement des personnes ! », 

annonce-t-il avec malice. Le slip panda utilisé pour le tournage sera même mis aux enchères à partir de 37 euros, soit exactement ce qu'il a coûté à l'artiste après avoir été bloqué à la douane. Une anecdote qui résume bien l'esprit du projet : ne jamais se prendre au sérieux, même quand on parle de mort.

Car « Mort de honte » aborde frontalement cette thématique avec l'ironie qui caractérise le chanteur belge. Le titre dévoile une vulnérabilité sans fard, posant des mots sur ces situations où l'on préférerait disparaître sous terre. Un paradoxe que l'artiste explore avec justesse : comment parler de la mort avec légèreté sans jamais tomber dans la facilité ?

« Poltergeist », dont « Mort de honte » est le fer de lance, est un album en équilibre entre deux mondes. Dix titres pour une balade lugubrocomique dans l'entre-deux, là où les morts ne reviennent pas mais ne partent pas vraiment non plus. D'une mort en position délicate à l'aménagement de sa future tombe, en passant par le fantasme de hanter sa propre maison, Antoine Hénaut nous fait passer du rictus macabre aux larmes véritables avec des morceaux comme « Ceux qui restent », « L'amer monte » ou encore « Le chat de Schrödinger ».

Ouvrir cet album, c'est ouvrir la boîte du chat de Schrödinger. C'est aussi aller jouer aux échecs avec Nosferatu quand il ne va pas bien, ou s'imaginer être empaillé après notre mort et envoyé aux quatre coins du monde sur un air de bossa nova avec la chanson « Épouvantail ». Les textes français sont posés sur un rock foutraque qui laisse respirer l'absurde autant que l'émotion.

 

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Souvent comparé à Thomas Fersen pour la voix ou à Julien Doré pour les cheveux, Antoine Hénaut cultive depuis plus de 15 ans un univers singulier qui lui est propre. Installé dans son hameau au milieu des animaux, cet artiste aux allures d'un autre âge défend une chanson française malicieuse, celle qui parle vrai sans jamais se prendre au sérieux. Sa devise ? « Tant que c'est chanté, c'est pas perdu. »

Le parcours d'Antoine Hénaut commence en 2007 avec Sonotone, un projet de chanson française qui écume les scènes pendant deux ans. En 2009, il entame sa carrière solo et se fait rapidement remarquer par Marc Pinilla, ce qui le mène à devenir l'auteur de plusieurs titres à succès du groupe Suarez. En 2010, il signe sur le label 30 février/Pias et sort « Quelqu'un de bien », dont le titre éponyme connaît un succès en radio.

L'année suivante, après s'être produit en première partie de Michel Delpech, Les Ogres de Barback, Axelle Red et Brigitte, il chante en duo avec Thomas Fersen sur la Grand-Place de Bruxelles. Une rencontre qui marquera durablement son parcours, puisque c'est Thomas Fersen lui-même qui lui remettra en 2022 le Prix du Public et de la presse au Tremplin Jeunes Talents du festival Jacques Brel de Vesoul, dont il était le parrain cette année-là.

Pour « Poltergeist », Antoine Hénaut prend le pari de l'autoproduction pour la première fois, un choix qui lui offre une liberté totale sur son univers. Le projet bénéficie du soutien de la Fédération Wallonie-Bruxelles à hauteur de 5000 euros, complété par une campagne de crowdfunding sur Ulule pour finaliser l'enregistrement, le mixage, le mastering et le pressage. La campagne propose des contreparties exclusives : places de concert (les PolterGuests), nom dans les remerciements, photos et albums dédicacés.

Publié le 30 Octobre 2025 par
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Casteleyn Alexandre
Photographe
Vidéaste

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