Nicole La Bouverie expose à l’Atelier des Capucins…
Septmille se devait d’y aller faire un tour.
Et de vous en proposer une chronique, dans la foulée.
Une peinture de Nicole La Bouverie s’aborde comme un rapport avec l’enfance…
On a tous été confrontés à ces petits qui jouent avec leurs cubes, dans un coin, on les imagine naïfs et irréfléchis jusqu’à ce que, sans qu’on s’y attende, ils énoncent, entre deux babillages, une phrase d’une profondeur philosophique abyssale…Juste une seule, ensuite, le jeu reprend, comme si rien ne s’était dit, mais l’intrigue demeure longtemps dans l’esprit accompli qui l’observe.
La peinture de Nicole La Bouverie, c’est un peu pareil…
L’artiste s’est complètement libérée des contraintes adultes, elle ose l’absence de perspectives, le choc des couleurs, les retours en arrière et les retouches à foison, l’œil adulte n’y voit au départ que de jolies couleurs, s’il est curieux et qu’il se rapproche, il percevra une multitude de petits détails, toujours naïfs, mais pertinents… Et si des vestiges d'’âme enfantine se fraient un passage au travers du regard… Là, la magie opère.
Une expo totalement désinhibée peuplée de gouaches sèches et de retouches infinies.
Attendez-vous toutefois à être soumis à un assaut chromatique bienveillant.
Un assaut bienveillant dont vous profiterez mieux en laissant votre cartésianisme tridimensionnel au vestiaire.
Et quoiqu’il arrive… Restez curieux !