Plan 1 :La caméra s’attarde sur l’éclairage brutal d’une allée de galerie commerciale, le bruit des gens, de leurs caddies et des annonces publicitaires y est assourdissant…

Plan 2 : "Dézoomage" suivi d’un panoramique du lieu et à nouveau zoom sur un parking bondé où les voitures tournent, tournent… parfois en klaxonnant, on y entend sporadiquement des injures et, en bruit de fond, une chanson de Noël entêtante dont la stridence se répète à l’infini… Il pleut.

Plan 3 : Plan large ensuite sur la ville bruyante et travelling (sens W-E)... les grondements s’estompent.

Plan 4 : La caméra se pose délicatement devant l’entrée d’un parc, des branches d’arbres bruissent doucement sous un léger vent de fin d’automne, un rouge-gorge chante au loin.

Notre histoire commence là.

rosa a

S’ensuit alors un long cheminement serpentiforme...

Un trajet paisible qui conduit à un manoir coquet rehaussé d’un étroit donjon pareil à ceux dont on rêvait lorsqu’enfants on se voyait preux chevaliers délivreurs de princesses, avant que les bras de Morphée ne s’emparent de nous.…

Un manoir également plein de charme, ceint de douves nappées de lentilles d’eau afin de mieux encore préserver l'édifice de l’effervescence citadine.

rosa b

Rosaria Marozzo y expose…

rosa c

Rosaria n’est pas une inconnue… On avait déjà eu l’occasion d’apprécier ses œuvres, à l’époque elle explorait les pigments noirs et leur facultés à se marier au sable.

L’expo dont il est question est, quant à elle, gorgée d’œuvres multicolores, de celles qu’on verrait bien sautiller de bonheur si un certain cartésianisme ne nous tirait pas l’oreille en prétendant que les cadres ne gambadent pas…

rosa d

Mais l’expo n’a rien d’un festival de tons offensifs, que du contraire, sa flamboyance s’emboîte parfaitement dans l’atmosphère ouatée des lieux.

 

Une bibliothèque qu’on sent vivante annexée à un atelier d’artiste en activité, quoi de plus chaleureux ?

rosa e

La parfaite symbiose entre les multiples entrelacs de couleurs chaudes lovés dans leurs cadres et l’environnement du lieu est source de vertus apaisantes, un sentiment de bien-être s’y développe, presque palpable…

Et lorsqu’on sort de ce cocon bariolé, on a la tête et le moral plein de couleurs.

Une cure de Prozac  par voie oculaire en somme

rosa f
rosa g

 C’est dans le parc de la rue Maigret de Priches, c’est facile à trouver, dès que vous vous sentez bien… C’est là.

rosa h
rosa aff

Attention il ne vous reste plus que les 6 et 7 décembre pour en profiter.

(Ventre-saint-gris… c’est déjà ce week-end!)


À bientôt ?

 

____________

Publié le 1 Décembre 2025 par
daniel godart

Tu vas kiffer aussi

sfsfds

L’Envol des Cités : le tremplin hennuyer qui transforme des groupes de répète en vrais projets

lefrancq vign

L’intemporalité de l' instant.

xvxvxc

Mémoire, transmission et création : trois expositions pour comprendre le textile autrement

sgfgsgsgsfg

Mini Mondial de l’Impro : une édition folle, une finale incroyable et… victoire de la Belgique

vxcxxv

Courtes Formes à Mons : six jours, neuf mini-spectacles, et l’art sous toutes ses tailles

fsdfsfs

Le festival "Enragez-vous !" investit le Théâtre des Rues ce week-end

czxczcz

Je ? Un autre plan d’évasion – Luc Herbint

Brecht Evens est pressé. 10 ans d’estampes

Brecht Evens est pressé : une plongée au cœur du 9ème art

fsdsffs

Dour Se Livre : quand la littérature prend ses quartiers au Centre Athéna

gdfgdgdfggf

“Canard” : un court-métrage montois qui prend son envol jusqu’à Los Angeles

fdsfsfds

"LADS", Prix du Regard Citoyen 2025, projeté gratuitement au Plaza Art House de Mons

vignette_revolver_Paul_Verlaine

L'esprit carcéral, quand les mots défient les murs


fsdfdsf

It's not a party by RRR fait son retour au Hype pour une deuxième soirée underground

dfsdsfdsf

Hubert Bouttiau explore la tension entre maîtrise et débordement dans "Les Brandons"