On avait rendez-vous, non ? Je m’appelle Yoan Lechien, et pour la 4e année consécutive, je viens présenter le 39e festival international du film de Mons.

 

Bonjour les cinéphiles ! Comme chaque année, voici venu le grand événement montois pour les amateurs, ou professionnels, que vous êtes. C'est avec joie que je délaisse quelques peu mes autres activités pour venir partager avec vous mes attentes sur la sélection 2024.

 

Tu ne vois pas de quoi je parle ? Je vais remettre un peu de contexte. Depuis 1984, une équipe de passionnés partagent leur amour du cinéma par l'organisation d'un évènement de grande ampleur. Le festival international de Mons, successivement abrégé FIFA, FIFM et dorénavant LIFF, acronyme pour « Love International Film Festival », parle d'amour dans le 7e art, dans son sens le plus large. Du vendredi 8 mars 2024 au samedi 16 mars 2024, les complexes Imagix et Plaza Arthouse Cinema, vous proposent 50 longs-métrages, et 17 courts-métrages, de tout horizon. Des activités annexes, entretiens, conférences ou rencontres, sont aussi proposées, au sein de ceux-ci, ou dans l'un des lieux partenaires tel que le Théâtre Royal de Mons, le Congres Hôtel Mons Van der Valk ou le Wallonia Conférence Center Mons.

 

Pour le programme complet et détaillé du festival, je te renvoie vers le site officiel https://www.liff-mons.be/fr/accueil/. Tu y trouveras toutes les informations utiles, sur les événements, les horaires, les lieux, les invités, ...

 

Au vu de cette large sélection, il est obligatoire de faire des choix. J'ai lu les résumés. J'ai visionné les bandes annonces. J'ai croisé les informations. Voici en quelques titres, ma sélection, sobrement intitulée "Keskifoparater".

 

Des valeurs sûres, avant tout ? Bien. Les soirées "événements" conviennent parfaitement, en général. Si je ne peux rencontrer les équipes qui présentent La promesse verte de Edouard Bergeon, lors du gala d'ouverture, ou Black Tea de Abderrahmanie Sissako, lors du gala de clôture, d'autres occasions existent tout au long de la semaine. Telle que la leçon de musique avec Vincent Cahay et Fabrice du Welz, suivie de la projection de Adoration de Fabrice du Welz, et évidemment, la traditionnelle conférence de Thierry Cormier, suivie de la projection de Boogie Nights de Paul Thomas Anderson.

Comme de coutume, le festival est aussi l'opportunité de revoir des œuvres. J'en profiterai pour me rattraper avec les deux choix poétiques que sont Le garçon et le héron de Hayao Miyazaki, probablement nouvelle merveille de l'animation, et Le monde après nous de Louda Ben Salah-Cazanas, dont vous pourrez croiser l'actrice Louise Chevillotte pour la présentation du film AFTER de Anthony Lapia.

Et concernant la compétition internationale ? Il est fort à parier que les jurys, tant professionnel que public, auront la difficile tâche de choisir qui récompenser parmi les 10 films proposés. J'aurai aimé vous dire que Le théorème de Margueritte de Anna Novion, qui traite de l'échec d'une brillante mathématicienne à démontrer la conjecture de Golbach, sera le favori, mais les choix suivants me semblent au moins autant valide :

  • A normal family de Jin-Ho Hur, qui n'est pas sans rappeler l'esthétique d'un certain Parasite de Bong Joon-ho
  • Aristote et Dante découvrent les secrets de l'univers de Aitch Alberto, qui semble allier sentiments forts et cadre idyllique
  • If only I could hibernate de Zoljargal Purevdash, qui semble une proposition alternative qui devrait me surprendre

Cependant, des réalisateurs confirmés se présentent aussi avec d'agréables surprises. Toutes catégories confondues, Premières, Plaza Artlove Cinema ou séances adressées à un public spécifique, voici les propositions les plus prometteuses. Autant profiter de l'opportunité de les voir en salle maintenant.

  • LaRoy de Shane Atkinson, parce que cela pourrait être un film réalisé par les frères Cohen
  • Les tortues de David Lambert, parce que Olivier Gourmet (et il n’y a aucun film avec Bouli Lanners présenté cette année)
  • The dead don't hurt de Viggo Mortensen, parce que cela pourrait être comme Jane got a gun de Gavin O'Connor
  • Sidonie au Japon de Elise Girard, parce que Isabelle Hupert (au Japon)
  • Wicked little letters de Thea Sharrock, parce que c'est une comédie anglaise
  • La vie de ma mère de Julien Carpentier, parce que Agnes Jaoui (et aussi les autres)
Alors, on se lance dans l'aventure ?
Publié le 5 Mars 2024 par

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