Brigitte Van Wimelbeke expose à nouveau à Mons, en un seul endroit cette fois…
Et avec un thème tout particulier : Le regard.
Ceux qui suivent se souviendront…
On vous a déjà parlé de Brigitte, souvenez-vous, c’était ici.
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Vendredi 04 octobre, Rue de Houdain...
Fin de la stratégie dispersive, cette fois la fragmentation n’est plus au programme, Brigitte expose désormais en un seul endroit : Rue de Houdain, 12, 7000 Mons
Du trottoir…
On voit ces assiettes, sortes de « poésies graphiques » ( une dénomination chère à Jean Cocteau) ornées d’épures de visages… Un style dépouillé qui fleure bon les préoccupations picturales d’après-guerre, ces décennies insouciantes où les objets usuels étaient ornés de visages autant mutins qu’abstraits…
Ces années où on lisait Spirou et Bonne Soirée dans les cuisines en formica, un bol d’Ovomaltine à la main, avant d’aller l’école.
Et à l’intérieur?
Là, on arrive sur le territoire des peintures, des portraits, des collages aussi…
Tout ce petit monde grouille, serpente et se faufile entre cubisme et figuratif, pop art et expressionnisme… Sans qu’on éprouve le besoin d’ y poser des étiquettes.
Le fait est qu’on ressent une impression d’ enveloppement, les yeux baignent dans une rivière de teintes chatoyantes armaturées à l’occasion (pas toujours , l’expo regroupant plusieurs époques), d’ossatures géométriques... Sortes d’estacades rigides endiguant d’éventuels débordements d’enthousiasme polychrome.
Mais, par dessus tout…
Il y a ces yeux !
Pénétrants, songeurs, déterminés, désenchantés, invariablement cerclés de fards.
Enlacé par la beauté argentée de vastes pupilles limpides, le visiteur n’a d’autre solution que d’y plonger.
« D’un regard à l’autre » et sa fascinante thématique oculaire propose au visiteur un périple dont il ressort en se questionnant sur la vison qu’il a de lui-même, des autres… Et de ses propres rêves.
« Les yeux sont les fenêtres de l’âme »
(Georges Rodenbach).
À bientôt ?
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