Le geste créateur
Tout est prétexte à prendre corps, à créer du texte, à dessiner le récit. L.H. ne récite pas des prières connues, ses croyances sont soutenues par une trinité : la nature, le monde intérieur et l’Homme. Le geste créateur, celui qui est à l’origine de tout, du tout, est celui qui tout de suite nous parvient. Celui qui manœuvre des allers-retours entre le lisible et l’invisible. Les couches de peintures sont le lit, la couche, le lieu où l’on peut entendre le bruit de la rencontre entre le ventre du pinceau* et la peau de la toile. Glisser, frotter, tapoter, s’y glisser, étirer la matière picturale sur le panneau de bois, en force, frôler la présence, le temps de la séance à l’atelier.