PREMIER VERNISSAGE DE LA SAISON! WELCOME!
Le 13 septembre à 16h, la THANKSgalerie ouvre ses portes pour une rencontre avec le travail de Silja Hubert, Mathias Flasse et Guillaume Thunis.
Tous trois partagent un attrait particulier pour le dessin, envisagé comme une pratique essentielle, à la fois intime et universelle. Le papier, la ligne, le trait, mais aussi la répétition du geste, deviennent les points de départ d’une recherche qui dépasse la simple représentation pour s’aventurer vers la matière, la forme et l’espace.
Dans cette exposition, le dessin n’est plus seulement un outil mais un langage repensé : il se fait trace, rythme, surface ou volume. La répétition du geste, qu’elle se traduise par la superposition, la variation ou la reprise insistante d’un motif, ouvre de nouvelles perspectives : chez certains, le dessin naît de la matière ; chez d’autres, il se construit comme une matière en soi, sculptée, accumulée ou déconstruite. Les œuvres réunies interrogent la présence et l’absence, le plein et le vide, la construction et l’effacement, tout en portant une attention particulière au temps et à l’espace que le geste habite et transforme.
Silja Hubert, belgo-islandaise diplômée de La Cambre, explore la matérialité du textile et de la gravure. Dans ses œuvres, le métal gravé devient souple, le tissu acquiert une densité sculpturale et les surfaces vibrent des échos de son héritage nordique. Elle développe un langage où rigidité et fluidité, empreinte et trace, se rejoignent.
Mathias Flasse, également formé à La Cambre après son parcours à la Biche à Mons, travaille le dessin et l’objet à travers la répétition du geste dans les petites choses du quotidien. Sa recherche met en évidence le temps comme matière : le trait se répète et devient une écriture visuelle faite d’éléments simples, proches de nous. Ce qui se répète n’est jamais identique : chaque variation porte la trace d’un décalage ou d’une imperfection. Dans cette tension entre régularité et différence, il explore la beauté fragile du geste presque parfait.
Guillaume Thunis, artiste belge, inscrit sa démarche dans l’abstraction et la géométrie. Par des rythmes, des variations et des décalages subtils, il fait dialoguer l’intérieur et l’extérieur, l’infiniment grand et l’infiniment petit. Son travail interroge l’équilibre fragile du monde, oscillant entre solidité et fragilité, présence et disparition.
Exposition visible jusqu’au 11 octobre ( du jeudi au samedi de 10 à 18h )